Tuning Speculation III: (in)audible (im)possibilities
20-22 November 2015, Toronto (Canada)
Organized by The Occulture (David Cecchetto, Marc Couroux, and Eldritch Priest)
Plenary Speakers: Anna Munster (University of New South Wales, Sydney) and Rebekah Sheldon (Indiana University, Bloomington)
Insofar as the technical operations of twenty-first century media describe a level of imperceptible micro-temporal activity that nevertheless impinges on quotidian human life, they can be understood to render/fabricate an insensible world of potential that needn’t obey the imperatives of human perception to become practically articulable. Thus, it seems, a shift in the scale of media corresponds to new phenomenological encounters and, indeed, to new understandings of phenomenology itself. Does sound open a particularly promising field of possibilities in this context? Size, after all, is neither an obvious nor consistent notion in sonic economies, and ‘higher’ and ‘lower’ orders of complexity are often less relevant than relations of resonance that are as much qualitative as they are spatial or even temporal.
Building on our last two meetings, this conference approaches the techniques of such things as art, play, and even (day)dreaming as radically scalable practices that dramatize the conditional gap between what a life “is” and what it “could be.” In other words,when taken as speculative-pragmatic ways of being rather than simply impassive aesthetic activities, certain creative techniques can be understood to articulate imaginary magnitudes of existence that refuse not only a single scale of relation but a single relation of scale. In this respect, the ludic urge that informs art, play, and daydreaming links itself to registers of activity that are more evidently intensive then they are extensive, more expressive and contingent than substantive and determinate.
Thus, we seek contributions from artists and intellectuals who employ their own speculative-pragmatic techniques in order to both interrogate the occult economies of abstraction and to advance forms of critical enquiry that scale between conditional and factual modes of being. While several approaches can catalyze such speculations, we propose to concentrate on sounding art—broadly understood—in order to leverage the fated semiotic parasitism, differential production, relational expression, and perceived multiplicity that informs such practices. However, alongside such concentrating we also welcome various reflections on sonodistractions, phonochaosmosis, rhythmanalysis, harmelodicprescience, audio pragmètics, chronoportation, h/Hypermusic and other invocations of impossible, imaginary, and/or inaudible aural (dis)encounters.
Please send an abstract (maximum 250 words) and short bio to unsound@yorku.ca.
The deadline has been extended to 22 August. Notification of acceptance will be given in early September.
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Le Diapason spéculatif III : (im)possibilités (in)audibles
Rencontre convoquée par The Occulture (David Cecchetto, Marc Couroux et Eldritch Priest)
20-22 novembre, 2015, Toronto.
Dans la mesure où les opérations techniques des nouveaux médias impliquent des événements infra-lisibles et microtemporels qui néanmoins s’inscrivent dans la vie humaine quotidienne, il est possible de les concevoir comme fabricant un monde de possibles insensible dont les perceptions n’obéissent pas nécessairement l’appel pratico-utilitaire. Il semble donc qu’un mouvement à l’échelle des médias correspond à de nouvelles rencontres phénoménologiques et, à vrai dire, à des nouvelles perspectives sur la phénoménologie elle-même. Le son inaugure-t-il de nouveaux champs possibles dans ce contexte? La taille, après tout, n’est une notion ni évidente ni cohérente dans les économies du son, et les ordres plus “hauts” et “bas” de complexité sont souvent moins pertinents que les relations de résonance qui sont aussi relationnelles qu’elles sont spatiales ou même temporelles.
Faisant suite à nos deux rencontres précédentes, ce colloque aborde les techniques associées à l’art, au jeu et même au rêve comme des pratiques radicalement ordonnables qui mettent en scène l’écart conditionnel entre ce qu’« est » et ce que « pourrait être » la vie. Autrement dit, comprises comme moyens spéculatifs et pragmatiques d’être au lieu de demeurer esthétiquement impassibles, certaines techniques créatives peuvent articuler des magnitudes d’existence imaginaires qui refusent non seulement une seule échelle de relation mais aussi une seule relation d’échelle. Dans ce sens, la volonté ludique qui soutend l’art, le jeu et le rêve se lie aux registres d’activités qui sont plus évidemment intensifs qu’extensifs, plus expressifs et contingents que substantifs et déterminatifs.
Nous cherchons donc des contributions d’artistes et d’intellectuels qui emploient leurs propres techniques spéculativo-pragmatiques afin d’interroger les économies occultes de l’abstraction et d’avancer des formes de questionnement critique qui s’échelonnent entre les modes d’être conditionnels et factuels. Tandis que plusieurs approches peuvent catalyser de telles spéculations, nous proposons de nous concentrer sur l’art audible (au sens large) afin d’employer le sémiotisme parasitique, la production différentielle, l’expression relationnelle et la multiplicité apparente qui informent inévitablement de telles pratiques. Cela dit, sera bienvenue toute réflexion sur la sonodistraction, la phonochaosmose, la rythmanalyse, la prescience harmélodique, la pragmètique auditoire, la chronoportation, l’h/Hypermusique et autres invocations de futurs aurals réticulés, impossibles et/ou imaginaires.
Veuillez envoyer une proposition de communication d’un maximum de 250 mots et un petit bio à unsound@yorku.ca avant le 22 août 2015.